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Voyage vers eux
13 avril 2014

Gainier

L'artisan en gainerie est nommé le gainier, venant du vieux français "Gaisnier", étymologiquement du mot "gaine" du fait de la gaine d'épée en cuir. Le gainier teinte lui-même ses cuirs et parfois applique une dorure au fer.

C'est le père d'Emilie L., qui était "gainier"

Ecoutons Emilie parler de sa famillle:

"Mon père, Jacques Théodore Désiré LEROY est né en juillet 1838  et ma mère, Sophie Léontine MENY, 3 ans plus tôt, fin 1834. Nés tous les deux à Paris dans l'ancien 8ème. (Les arrondissements sont passés de 12 à 20 en 1860)

Ils se sont mariés dans le nouvel 12ème arrondissement, le 8 février 1862.  A cette époque, mon père était  gainier et habitait Belleville et ma mère  couturière, comme beaucoup de femmes à cette époque et logeait avec ses parents quartier Saint Antoine.

Leurs témoins sont 2 cousins de ma mère,

Pierre LEMARIE, 62 ans, habitant le quartier de l’Arc de Triomphe,

Jules Edmond HALLE, 36 ans, quartier de Saint Honoré. 

Un des oncles de mon père, Pierre Etienne DRAIN, 73 ans, qui était garde particulier à Montmagny.

 « Gainier » est un métier de la maroquinerie. Il faisait des gaines, des étuis en cuir , soit pour des couteaux, soit encore des écrins pour des médailles, des couverts, des bijoux, des plateaux d’étalage, des socles de pendules, ou encore des coffrets à mouchoirs ou à gants. La gainerie prend en France, un accroissement considérable au début du XIXe siècle, et plus spécialement vers 1830, par suite du développement des industries auxquelles des écrins ou des étuis étaient nécessaires. À cette époque les Français sont réputés dans le monde entier pour le bon goût de leurs productions.

A Paris dans le 12ème, un atelier de gainier existe encore. Il  fut créé en 1895,  au 86 rue Ledru Rollin (voir http://www.elegance-cuir.com/)

Ma mère avait un frère aîné, Jean-Baptiste MENY, né en 1833, sera sculpteur sur bois.

Il sera aussi  témoin lors de leur mariage et signera également plus tard mon acte de  naissance. Ma mère avait une jeune sœur, Marie Sophie Antoinette MENY, née en 1846 dont le mari  Louis FAGES travaillait certainement avec mon père car il était gainier lui aussi.

Mon grand-père paternel, Pierre Louis Alphonse LEROY, était vernisseur mais il  était déjà décédé le jour du mariage de mes parents (dcd à Paris ancien 6ème qui deviendra le 11 ème). Sa veuve, ma grand-mère,  Marie Geneviève DRAIN, habitait Pierrefitte au moment du mariage de mes parents pour lequel elle était présente et consentante.

Mon grand-père maternel, Jean-Baptiste MENY né en 1804, était imprimeur sur étoffes, puis sera concierge à la fin de sa vie au 70 rue de Saint Mandé où je naîtrais. Il était né à Saint Denis et décèdera en juin 1870 avant ma naissance.

Ma grand-mère maternelle, sa femme, s’appelait Sophie Caroline SADRON. Elle était née à Rouen en 1807 et décèdera en 1881, notée  concierge dans la même maison que son mari et où nous habitions aussi.

Ma soeur aînée, Léontine Augustine est née le 16 août 1864, dans le 11ème arrondissement de Paris.

Elle épousera 2 hommes, Henri VALLEE dont elle aura une fille, Alice.  Puis sera veuve tôt.

En 1899, à Paris en la mairie du  20ème elle  épousera Jean DENIS, plombier de métier et même entrepreneur en plomberie, dont elle aura au moins un fils Jean DENIS.

Elle fut dénommée par la famille « Tante Denis »… surtout par ses 9 neveux et nièces !

 Mes parents ont habité rue du Rendez-vous, en 1870 au moment du décès de mon grand-père."


Emilie est née dans ce  12ème arrondissement où ses parents habitaient au 70 rue de Saint Mandé. 

Née le 7 octobre 1873, à 11 h du matin,  11 années après le mariage de ses parents.

Sa sœur, Léontine Marie, née en 1864  est son aînée de 9 ans.


 

Photos prises dans le "Passage Lhomme" Paris 11ème, avril 2014

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