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Voyage vers eux
10 mai 2013

A FRANCIADE

 Mariage à Franciade en juin 1800.....

" Aujourd'hui , 30 ème jour de Prairial de l'An huit de la République française une et indivisible, en la maison commune de Franciade, ont comparu

Jean Martin M. âgé de 20 ans 7 mois 9 jours, imprimeur en toiles peintes, natif et domicilié à Franciade (Paroisse Saint Michel, né le 10 novembre 1779)

et

Sophie Z. âgée de 18 ans 8 mois 10 jours, rentreuse de toiles peintes, native de la ville et république de Genève (Temple de Saint Gervais, née le 9 octobre 1781)

Ce sont un couple des arrières-grands-parents maternels d'Emilie L.

Mes SOSA 76 et 77

Capture d’écran 2013-05-10 à 08


Leurs frères sont témoins, leurs parents présents et consentants (sauf le père de la mariée, indienneur, à Rouen lors du mariage)

Henri Z. , 21 ans, graveur en bois pour les manufactures des Toiles Peintes

Jean Baptiste M., 23 ans

Les signatures....


Capture d’écran 2013-05-10 à 08

Un de leurs enfants, un fils ( Jean Baptiste M.,  grand-père d'Emilie) naîtra le 17 Ventôse de l'an 12, c'est à dire le 8 mars 1804


La ville de "FRANCIADE" est la commune de SAINT DENIS (actuel 93),  qui comme la plupart des communes contenant le mot ROI, SAINT ou DUC dans leur nom à l' Ancien Régime, ont changé leur nom lors de la Révolution française ( puis l'ont repris !!!).


La manufacture de toiles peintes d'Ebinger



État actuel de la maison des Arbalétriers.
© Ville de Saint-Denis / G. Monico

 


Séchoir sur une toile de Jouy représentant
les travaux de la manufacture.
© Josette Brédif.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1772, Rodolphe Ebinger, ancien ouvrier d'Oberkampf, le célèbre fabricant de toiles peintes de Jouy-en-Josas, crée une manufacture établie en bordure du Croult. `

Les opérations de lavage, d'apprêtage, d'impression et de séchage, liées à la confection de toiles peintes, nécessitent la proximité d'une eau abondante et des locaux spacieux. Sous la Révolution, le fabricant acquiert un jardin attenant à l'ancienne manufacture de cuir pour y construire un séchoir, appelé par la suite « Maison des Arbalétriers ». Cet édifice, réhabilité en 1985, est l'ultime témoin de cette manufacture. Le séchoir, édifice en charpente, est constitué d'une pièce unique haute de 9,50 m. Des abats-vents , assemblés entre les poteaux, et le fort débord du toit assuraient l'aération du local. L'un des poteaux corniers servait originellement de noyau à un escalier à vis qui permettait d'accéder au vaste comble. Doté d'une passerelle et d'un plancher, il formait une sorte de grille à laquelle on suspendait les toiles à sécher longues de plus de 17 m. Le bâtiment semble tirer son nom des arbalétriers , bien visibles en raison de l'ample débordement du toit.

En 1805, la Manufacture Ebinger emploie 500 ouvriers qui produisent 22 000 toiles imprimées par an.

 

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